Le Télégramme

Fevrier 2020 - Plumieux

Projet éolien de Quillien : un avis défavorable de la commissaire enquêtrice

À l’issue de l’enquête publique qui s’est tenue du 25 novembre au 27 décembre 2019, au sujet du projet d’implantation d’un parc éolien de quatre aérogénérateurs et un poste de livraison au lieu-dit Quillien à Plumieux, la commissaire enquêtrice a livré son rapport au Préfet des Côtes-d’Armor. Après avoir reçu 80 personnes lors de ses permanences et recensé 122 observations d’habitants et d’associations, elle donne en conclusion un avis défavorable au projet. Le projet avait aussi reçu un avis défavorable des sept communes alentour consultées. La décision est désormais entre les mains du Préfet.


 

Conclusions Enquête Publique - Quillien Plumieux

Fevrier 2020 - Plumieux

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 Le Télégramme

Septembre 2020 - Plumieux

À Plumieux, la résurrection du parc éolien ?

La préfecture des Côtes-d’Armor avait retoqué le projet de parc éolien à Plumieux et Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle, l’an dernier. Le rapporteur public de la cour administrative d’appel préconise, lui, la validation du projet.

La patience est une vertu cardinale chez les promoteurs éoliens. Celle des gérants de la société Keranna Énergies (filiale du groupe allemand Bay Wa) est peut-être en passe de triompher du côté de Plumieux et Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle (Côtes-d’Armor), à 20 km au sud-est de Loudéac, où sont projetées l’installation de cinq hélices.

Le rapporteur public de la cour administrative d’appel a préconisé, vendredi 4 septembre, l’annulation du refus d’autorisation opposé le 26 mai 2019, par la préfecture des Côtes-d’Armor.

« Phénomène de saturation »

Si l’avis du magistrat est suivi par les juges dans leur délibéré, le préfet aura quatre mois pour délivrer l’autorisation unique sollicitée. Au cœur du litige, l’appréciation du phénomène de « saturation » au terme d’une instruction prolongée jusqu’en juin 2019, de longs mois après une enquête publique menée en septembre 2018.


Le Courrier

Septembre 2020 - Plumieux

Près de Loudéac, les éoliennes de Plumieux et St-Etienne-du-Gué-de-l'Isle en passe d'être autorisées

La société Keranna Energies est en bonne voie d'obtenir l'autorisation d'implanter cinq éoliennes à Plumieux et Saint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle, près de Loudéac (Côtes-d'Armor).

Nantes (PressPepper) – Le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes, vendredi 4 septembre 2020, d’autoriser finalement la société Keranna Energies à implanter ses cinq éoliennes sur les communes de Plumieux et Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle (Côtes-d’Armor), près de Loudéac.

La société – qui était basée à Carhaix (Finistère) avant sa reprise par la société Bay.wa Renewable Energy (R.E) en juillet 2016 – s’était pourtant vu refuser permis de construire et autorisation d’exploitation en mai 2019.

A l’époque, la préfecture des Côtes-d’Armor avait refusé une seconde prolongation du délai d’instruction de son dossier : elle reprochait à l’entreprise son « absence de consultation de la population locale » sur son projet. L’étude acoustique des éoliennes était également « insuffisante », aux yeux des autorités.

Mais le rapporteur public, dont les avis sont souvent suivis par les juges, a fait remarquer vendredi que l’Autorité environnementale (Ae) jugeait l’étude d’impact « satisfaisante » – même si elle « pouvait gagner en lisibilité ». Les paysages comportent en outre de « faibles enjeux floristiques », et les hameaux environnants sont « peu habités ».

« 50 éoliennes » dans les environs

Par ailleurs, « trois kilomètres » de haies vont être replantés et des « talus bocagers » vont être créés par l’exploitant. Les éoliennes ne vont pas non plus « saturer visuellement » les paysages locaux, dans la mesure où le parc qui était prévu par la maison-mère de la SARL Keranna Energies au lieu-dit « Les Landiers » est « abandonné ». Celui-ci aurait dû voir le jour à 2 km au nord-est du projet actuel, et à 300 m du parc existant de La Lande.

Les opposants au projet avaient pourtant dénombré « cinquante éoliennes » dans les environs, dont trente-huit déjà construites et douze qui étaient en passe de l’être après avoir reçu une autorisation administrative.

Mais les co-visibilités seront « limitées » en raison de la « présence de bosquets et d’espaces boisés », selon le magistrat. L’implantation des éoliennes a également été jugée « satisfaisante » par l’Autorité environnementale pour éviter les collisions entre les pales et les chauve-souris. Un « bridage » des appareils et un « suivi de la mortalité » des animaux après trois ans de fonctionnement est également prévu par la SARL Keranna Energies.


Le Télégramme

Octobre 2020 - Plumieux

Feu vert aux éoliennes de Plumieux et Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle

La cour administrative d’appel de Nantes a sommé l’État d’accorder une autorisation d’exploitation à Keranna Energies pour les cinq éoliennes qu’elle veut implanter depuis quatre ans à Plumieux et Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle.

La société Keranna Energies - qui était basée à Carhaix (29) avant sa reprise par la société Bay.wa Renewable Energy (R.E) en juillet 2016 - s’était vue refuser permis de construire et autorisation d’exploitation en mai 2019.

À l’époque, la préfecture des Côtes-d’Armor s’était opposée à une seconde prolongation du délai d’instruction de son dossier. Elle reprochait à l’entreprise son « absence de consultation de la population locale » sur son projet. L’étude acoustique des éoliennes était également « insuffisante » aux yeux des autorités.

Mais « si l’Autorité environnementale (…) a relevé que certains tableaux relatifs aux émergences sonores (…) pouvaient gagner en lisibilité, cette circonstance n’a pas eu pour effet de nuire à l’information complète de la population », répond sur ce point la cour administrative d’appel de Nantes.

Un site sans « intérêt significatif »

« L’opposition de la population locale » invoquée par le préfet des Côtes-d’Armor n’est également pas un motif prévu par le Code de l’environnement pour justifier un tel refus, relèvent les juges nantais.

« Il ne résulte pas de l’instruction que le site (…) bénéficierait d’une quelconque protection en raison de son aspect pittoresque », constatent encore les magistrats. « Ce site, constitué de vastes plaines cultivées, doucement vallonnées et ponctuellement boisées (…) ne présente pas d’intérêt significatif. »

La cour administrative d’appel de Nantes relativise aussi la « saturation visuelle du paysage » redoutée par les opposants au projet. Cinquante éoliennes se trouvent pourtant dans un périmètre de dix kilomètres, entre celles déjà construites et celles qui vont bientôt voir le jour, et soixante-seize dans un périmètre de treize kilomètres. « L’impact paysager sera limité par (…) la dissimulation fréquente des mâts derrière des espaces boisés et la préexistence de plusieurs éoliennes, dont certaines se superposeront avec celles projetées », pense la cour.

Une activité « limitée » pour les chauves-souris

Enfin, les juges trouvent que Keranna Energies a « retenu un scénario d’implantation permettant l’évitement des zones à enjeux forts » en termes de mortalité des chauves-souris. L’activité des éoliennes sera « limitée » pendant les « périodes critiques d’activité » de ces animaux et des « périodes d’arrêt » seront prévues entre avril et octobre.

Les « modalités de bridage » des éoliennes seront enfin « ajustées » après une période de « suivi » de la mortalité des chauves-souris pendant trois ans, retient la cour administrative d’appel de Nantes.

Le préfet des Côtes-d’Armor a donc jusqu’au 22 janvier 2021 pour définir les « prescriptions » qui seront imposées à la société Keranna Energies pour « prévenir les dangers ou inconvénients » de ses éoliennes. Dans l’immédiat, l’État devra verser 1 500 € à la société pour ses frais d’avocats.


Le Télégramme

 Novembre 2020 - Plumieux

 

Eolien : un arrêté préfectoral qui l’affiche mal à Plumieux

La municipalité de Plumieux a appris par un courrier reçu le 9 novembre que le préfet retirait son arrêté du 3 juillet 2020 refusant l’autorisation d’installer et d’exploiter un parc éolien au lieu-dit Quillien. Cet arrêté avait été pris suite à l’avis défavorable émis par la commissaire-enquêtrice à l’issue de l’enquête publique menée de novembre à décembre 2019. Ce projet éolien avait reçu également un avis défavorable des sept communes alentour consultées.

 


Le Télégramme

Novembre 2020 - Plémet

Parc éolien de Carguier : Plémet ira en justice

Contraint par une décision du tribunal administratif de Rennes, le préfet des Côtes-d’Armor a donné son feu vert pour la construction du parc éolien de Carguier. Romain Boutron, avisé par le préfet alors qu’il était encore maire, en a informé le conseil municipal, ce samedi 14 novembre, à l’issue de l’élection de Chantal Névo à la tête de la commune. Vent debout, comme l’association du même nom, contre ce projet depuis le début, la commune de Plémet va intenter une action en justice.

Deux actions possibles

« Nous avons contacté un avocat et, aujourd’hui, nous avons la possibilité de faire un recours en justice. Ce recours n’est pas suspensif, c’est-à-dire que la procédure de construction va se poursuivre », a précisé le nouvel adjoint à l’attractivité territoriale.

Dans un premier temps, la commune va enclencher une requête en annulation de l’arrêté préfectoral. Par ailleurs, a complété Chantal Névo, « au premier coup de pioche, on pourrait demander un référé suspensif, à introduire parallèlement au recours en annulation ». Le conseil municipal a autorisé le nouveau maire à enclencher la procédure.


Le Télégramme

 Novembre 2020 - Plumieux & Plémet

 

Éoliennes : ça ne tourne pas rond à Plumieux et Plémet

Les projets éoliens fleurissent dans le secteur de Plumieux-Plémet. Les associations de riverains estiment que le paysage est saturé et se plaignent de ne pas être suffisamment entendues.

Plémet-La Ferrière, Plumieux, voilà des communes « dans le vent » qui intéressent beaucoup les promoteurs éoliens. Il y a un an, le projet dit de Quillien, composé de quatre aérogénérateurs, était soumis à enquête publique. « Il avait reçu un avis défavorable du conseil municipal, du commissaire enquêteur et le préfet les a suivis », résume, satisfait, Jean-Pierre Clément, le président la Plum’au vent.

Depuis, le vent a tourné pour un autre projet, celui de Keranna. Il a refait surface lorsque la cour administrative d’appel de Nantes a préconisé sa validation. « Le parc va se faire, le préfet a donné son autorisation », poursuit Jean-Pierre Clément. Cinq nouvelles éoliennes vont s’inscrire dans les paysages plumetais et stéphanois.

Une enquête publique en cours

Désormais, les regards se tournent vers Péhart où les sociétés Valorem et ABO Wind veulent installer quatre éoliennes d’une hauteur maximale de 165 m en bout de pale. Le dossier est soumis à enquête publique jusqu’au 20 novembre. Pour Jean-Pierre Clément, ce sont les éoliennes de trop car le ciel plumetais est saturé. Sur un rayon de 30 km, il a comptabilisé 82 machines, « entre celles qui sont déjà installées et les projets, détaille-t-il. On sent une lassitude chez les habitants. Ils se posent la question : pourquoi tant de projets sur si peu de surface ? ». Le président de la Plum’au vent ne se considère pas comme un anti-éolien mais estime que cette partie sud du territoire de Loudéac Communauté a « assez donné ». Autres arguments avancés : la dépréciation des biens et les risques pour la santé.

« À quoi servent les enquêtes publiques ? »

Un responsable d’association inquiet car il constate que les avis de la population, des élus, du commissaire-enquêteur et du préfet « n’ont pas été respectés » dans le dossier de Keranna. « À quoi servent les enquêtes publiques si on ne tient pas compte des conclusions des uns et des autres. C’est très perturbant », glisse-t-il.

Du côté de Valorem, Sébastien Kerbat, chef de projet affirme que sa société a entendu les revendications de certains riverains. « Nous avons privilégié un projet de moindre importance par rapport à la zone potentielle : quatre éoliennes contre sept initialement ». Quant à la saturation du paysage, il affirme : « Le territoire de Plémet-Plumieux offre de nombreux espaces boisés permettant de limiter des effets de saturation. Cette thématique a été étudiée par des spécialistes pour le projet de Péhart. Compte tenu du maillage bocager sur le secteur, la transformation du paysage serait mesurée, d’autant plus que notre projet vient s’inscrire dans la continuité du parc éolien du Minerai, et non dans un espace de respiration visuel ».

« On va se défendre »

Enfin, à Plémet, on est vent debout contre le projet de parc à Carguier (cinq éoliennes). Le dossier est désormais devant la cour administrative d’appel de Nantes. « On va pouvoir mettre en avant nos arguments : la préservation de l’environnement, la proximité des maisons, l’effet stroboscopique... On a pris un avocat et on va se défendre », conclut Yvon Rolland, le président de l’association Vent debout.


Le Télégramme

Novembre 2020 - Plumieux

L’enquête publique du projet éolien de Péhart, à Plumieux, a pris fin


eolien pehartÀ Plumieux, deux projets éoliens ont été remis sur les rails malgré un avis défavorable après enquête publique. Qu’en sera-t-il de celui de Péhart, qui a été soumis à la même procédure ?

L’enquête publique du projet de parc bpéolien dit de Péhart a pris fin ce vendredi 20 novembre. Les cinq permanences assurées en mairie par Jean-Yves Rondel, le commissaire-enquêteur, depuis le 19 octobre, ont permis à la population d’exprimer ses doléances. Jean-Yves Rondel a précisé que « la majorité des avis exprimés argumente principalement sur la perception visuelle, la nuisance sonore, et le respect du patrimoine ».

Une population mobilisée

Au total, 110 avis ont été enregistrés, dont 52 par voie électronique, et ce, malgré la pandémie et les risques sanitaires. C’est le même nombre d’avis enregistré que lors de la précédente enquête publique, réalisée de novembre à décembre 2019, au sujet du parc éolien dit de Quillien. Cette enquête avait donné lieu à un avis négatif de la commissaire enquêtrice, confirmé par un arrêté préfectoral du 3 juillet 2020. Cependant, à la surprise générale, le préfet des Côtes-d’Armor a retiré le 3 novembre dernier son arrêté refusant l’autorisation d’installer et d’exploiter ce parc éolien.

Un paysage saturé d’éoliennes

Peu avant la fin de l’enquête, les responsables de l’association La Plum’au vent sont venus remettre au commissaire enquêteur leur cahier de doléances. « Les deux derniers projets éoliens de Quillien et de Ker Anna ont reçu un avis négatif des commissaires enquêteurs mandatés. En raison, entre autres, du nombre d’implantations d’éoliennes existantes : 53 sur un rayon de 11 km autour de Plumieux ! Mais le revirement récent de l’avis du préfet sur le projet de Quillien nous laisse inquiets quant à la poursuite des autres dossiers. À quoi servent les représentants élus de tout niveau si leurs très larges souhaits sont balayés d’un revers de main ? ». Et de conclure amèrement : « Jusqu’où laissera-t-on faire les promoteurs ? ».

À présent que la consultation est terminée, le commissaire-enquêteur va transmettre fin décembre un rapport au préfet, ainsi qu’au tribunal administratif de Rennes, qui émettra un avis définitif.


Ouest France

Novembre 2020 - Plumieux

Le préfet des Côtes-d’Armor annule son arrêté concernant le projet éolien de Quillien, à Plumieux

Alors que le préfet avait pris, en juillet dernier, un arrêté refusant l’autorisation d’installer un projet éolien à Quillien à Plumieux (Côtes-d’Armor), il vient de faire savoir à la mairie, dans un courrier datant du lundi 9 novembre 2020, qu’il retirait cet arrêté. Les élus sont en colère.

Un courrier en date du 9 novembre a été réceptionné par le maire Sébastien Quinio, dans lequel il est mentionné que Thierry Mosimann, le préfet, retirait son arrêté du 30 juillet refusant l’autorisation d’installer et d’exploiter un parc éolien au lieu-dit Quillien, à Plumieux, en Centre-Bretagne (Côtes-d’Armor).

De nombreux avis défavorables

Cet arrêté avait été pris suite à l’avis défavorable de la commissaire-enquêtrice à l’issue de l’enquête publique qui avait été menée de novembre à décembre 2019.

Le projet avait également reçu un avis défavorable de la part de sept communes voisines, lors d’un vote auprès des conseils municipaux.

Sébastien Quinio, maire de Plumieux, a exprimé sa colère face à ce retournement de situation : « Je m’interroge sur l’utilité des enquêtes publiques, de l’avis des conseils municipaux, et aussi des personnes connaissant leur territoire. Cette attitude crée un climat tendu et malsain. »