Ouest France

Janvier 2022 - Plumieux

Plumieux. Réaction au financement participatif des éoliennes

Le financement participatif pour le projet éolien de Péhart a fait réagir l’association La Plum au vent, qui précise que la somme évoquée par les sociétés Valorem et Abo wind, « 160 000 € maximum, ne représente que moins de 0,05 du coût estimé des deux constructions. C’est quasiment le niveau zéro de la participation écologique. 4,5 ou 6 % de taux d’intérêt ! L’offre paraît alléchante dans la conjoncture actuelle. En prenant l’exemple d’un contribuable apportant 977 € à l’opération (moyenne à ce jour par donateur), le gain annuel ne sera que de 48,85 €… Imposable (hypothèse 5 %). Nous sommes donc bien en présence d’une campagne de communication destinée à idéaliser un projet largement rejeté par tous, Plumetais, élus et même le commissaire enquêteur nommé par le préfet. Face à ce constat la démocratie n’est-elle pas bafouée ? »


Bourrasqe-info

Fevrier 2022 - Lanouée

Un chantier éolien écocidaire a repris dans la forêt de lanouée, rassemblons nous pour organiser la résistance.

La forêt de Lanouée, deuxième massif le plus vaste de Bretagne, est l’habitât de nombreuses espèces dont une soixantaine protégées. Elle est actuellement menacée par la construction et l’éxploitation d’un parc de 17 éoliens.

Boralex Lanouee

L’entreprise boralex avait depuis plusieurs années commencé a faire des coupes rases sur plusieurs hectares à l’Est. Des clichés ci dessous pris sur place montrent des énormes cratères a l’emplacement des pilliers.

Fondations LanoueeLe projet avait été stoppé en 2015 grâce au combat d’habitant.es et d’écologistes dans les tribunaux. Une Z.A.D avait aussi été tentée.

Cependant depuis avril 2021 il a été ré-adopté définitivement, il n’y a, à notre connaissance plus de détour juridique pour empêcher le projet. Les travaux reprennent et les entreprises porteuses du projet : (les moulins du Rohan, boralex et RTE) prévoient la mise en service des éoliennes pour 2023.

Présenté par les industriels et des élu.es comme une solution de lutte contre le réchauffement climatique, la construction de ce parc est motivée essentiellement par le business et ne tient pas compte de la biodiversité.

Nous dénonçons les impactes causés par la construction et l’éxploitation du parc :

  • De nombreuses espèces vivant dans ce massif risquent d’être sévèrement impactées.
  • Les individus environnant le parc notamment des dizaines d’espèces d’oiseaux sont menacées d’être chassées par le bruit ou tués par les pales.
  • Des couloirs amphibiens asséchés,
  • 4 500 m² de bétonnés ;
  • 11,4 herctares déforesté , 320 hectares de chantier.
  • La construction des batteries d’éoliens de même que les batteries de voitures électriques nécessitent l’extractions de cobalt, et les personnes parfois mineures qui l’extraient sont sous payées et développent des problèmes de santé dus a la nocivité de ces matériaux qui empoisonne la terre

Ce projet, comme des dixaines d’autres qui voient le jour dans les zones rurales et en mer s’inscrit dans un modèle énergétique qui n’est ni propre ni transitoire.

L’électricité produite en surplus ne remplace pas le charbon ou le nucléaire mais est revendue a d’autres pays.

Comparé à son impact écologique, la quantité produite par ce parcs est dérisoire (officiellement de quoi alimenter 32000 maisons) il s’agit la d’un nouveau terrain d’exploitation économique sous prétexte du réchauffement climatique.

 


Ouest France

Mars 2022 - Plumieux

Côtes-d’Armor. Parc éolien à Plumieux : le refus du préfet réexaminé par la justice

La justice administrative se penche sur le veto mis, fin 2020, au projet de parc éolien de Quillien, à Plumieux (Côtes-d’Armor), porté par Engie-Green.

Le projet de parc éolien de Quillien à Plumieux, au sud-est de Loudéac, est-il définitivement enterré ? Initialement retoqué par le préfet des Côtes-d’Armor en décembre 2020, il a refait surface ce lundi 7 mars à la barre de la cour administrative d’appel de Nantes.

Engie-Green, son puissant promoteur, y demandait l’annulation du refus d’autorisation environnementale opposé, fait rare, dès la phase d’instruction par le représentant de l’État. Le préfet avait motivé sa décision par cinq griefs retenus contre le projet de quatre machines envisagé au sud du bourg.

Quatre des cinq motifs de refus jugés « infondés »

Autant d’arguments contestés par le géant de l’énergie et soumis, ce lundi à l’audience d’appel, à l’examen du rapporteur public de la 5e chambre. Un examen qui laisse planer un réel suspense sur la décision finale des juges.

Le magistrat, dont l’avis « cadre » l’analyse de ces derniers, a, en effet, considéré comme « infondés » quatre des cinq motifs de refus retenus par le préfet : la « consommation d’espace agricole » (l’emprise totale du parc ne représente que 0,03 % des terres exploitées dans la commune), « l’atteinte patrimoniale » à une voie romaine (écartée par la D irection régionale des affaires culturelles), les risques – non démontrés – pour la « sécurité publique », et enfin les impacts environnementaux (zone humide, faune) jugés faibles.

Le cinquième, le plus décisif, portait sur la « saturation visuelle » dans un secteur où l’on recense 17 parcs dans un rayon de 20 km, et 67 mats dans un rayon de 10 km. Un argument cette fois jugé convaincant par le rapporteur public. Et suffisant à justifier, à lui seul, le refus du préfet. Mais « difficile à objectiver… », confesse le magistrat assumant une hésitation. Les juges feront-ils une autre appréciation des photomontages simulant cet « effet d’encerclement » ?


PressPepper

Avril 2022 - Côtes d'Armor & Plumieux

Côtes d'Armor. "Saturée" en éoliennes, Plumieux échappe à un dixième parc

La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté la requête d'Engie Green (ex-GDF Suez). Le groupe lui avait demandé d'annuler le refus que lui avait opposé le préfet des Côtes-d'Armor en 2020, pour implanter quatre nouvelles éoliennes à Plumieux, près de Loudéac.

Le groupe, par le biais de sa "société-projet" Eolis L'Etournelle, maintenait pourtant que les services de l'Etat s'étaient "crus liés" par les avis défavorables de sept communes voisines, du commissaire-enquêteur et de la population.

Le préfet des Côtes-d'Armor avait en fait motivé son refus par la "saturation visuelle" du secteur en éoliennes et par des motifs environnementaux. "Le câblage traverse une zone humide et le ruisseau du Blaye, lequel constitue un corridor écologique et un réservoir de biodiversité", explique la cour administrative d'appel de Nantes dans un arrêt en date du 22 mars 2022 qui vient d'être rendu public. Un "risque" de collision entre les pales et les chauve-souris d\'un bois voisin avait aussi été pointé.

31 éoliennes autour du village de Mohon

La "consommation de terres agricoles de 2.600 m2" par éolienne, "l'atteinte au patrimoine local archéologique" que constitue la voie romaine voisine et le "risque d'incendie" lié à la proximité d'élevages et d'un massif forestier "de grande surface et riche en essences inflammables" avaient aussi fini de convaincre les services de l'Etat.

"Le projet (...) est localisé au sein de l'unité paysagère du plateau de Pontivy-Loudéac et du plateau de l'Yvel, au sein d'un paysage agricole moderne, constitué de grandes parcelles de cultures, ponctué de nombreux bâtiments d'élevage (...) associés à de grands linéaires de routes", recadre la cour administrative d'appel de Nantes dans son arrêt. "Le relief peu marqué induit une ambiance de plateau ondulé et l'orientation des vallées est très diverse" trouvent aussi les juges nantais.

Mais surtout "six parcs éoliens sont déjà implantés dans un rayon de 10 km et trois autres sont en cours d'instruction", notent-ils. "Le bourg de Plumieux et les hameaux de la Trinité-Porhoët, de Mohon et de Saint-Léau sont particulièrement concernés par l'effet de saturation visuelle et d'encerclement liés à la présence de nombreux parcs", insistent-ils.

Dans un rayon de 5 km, le bourg de Plumieux et le hameau de Saint-Léau comptent en effet chacun "17 éoliennes, là où la Trinité-Porhoët en dénombre "20" et Mohon "31".  Au vu de ces "inconvénients excessifs", le projet pouvait donc être refusé.


Ouest France

Mai 2022 - Plumieux

À Plumieux, le projet de parc éolien validé

Le projet de cinq machines, vivement contesté dans la commune de Plumieux (Côtes-d’Armor), est confirmé par la cour administrative d’appel de Nantes.

Cinq éoliennes de plus se dresseront dans le paysage de Plumieux (quatre mats de 150 m en bout de pale) et Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle (un mat). Cette décision a lieu dans un contexte que beaucoup jugent déjà saturé et qui avait conduit le commissaire-enquêteur à rendre un avis défavorable au projet.

Un projet voisin refusé

La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté, dans un arrêt en date du 24 mai rendu public hier, le recours des deux communes contre le projet porté par Keranna Énergies, une filiale du groupe allemand Bay Wa. Deux mois après avoir retoqué – pour un effet de saturation visuelle – un projet de même ampleur, envisagé par Engie-Green, à 5 km de là, au lieu-dit Quillien, les juges ont cette fois validé le projet Ker Anna. Il s’implantera pourtant à seulement 3 km des huit machines du parc de La Lande.

Les juges n’étaient appelés, dans ce nouvel épisode d’un feuilleton juridique de près de dix ans, qu’à vérifier la pertinence des « prescriptions » (mesures de prévention de dangers éventuels) apportées par le préfet des Côtes-d’Armor à l’autorisation. Une autorisation qu’ils avaient eux-mêmes délivrée en septembre 2020, annulant le refus initial du préfet.

Les magistrats jugent suffisant le cahier des charges imposé par le représentant de l’État à l’exploitant. Ce dernier devra respecter un « plan de bridage » (mise à l’arrêt ponctuel des machines), entre avril et octobre, pour protéger les chauves-souris. Et respecter des « seuils d’émergence sonore », concernant les nuisances acoustiques. « Des modèles d’éoliennes disposant d’un profil de pales spécifique » seront privilégiés, lit-on dans la décision qui réfute, par ailleurs, toute « atteinte aux milieux humides ».

Les communes requérantes sont condamnées à verser 1 500 € au porteur de projet au titre de ses frais de justice.

 


Le Courier

Juin 2022 - Plumieux

Cinq éoliennes de plus ? La mairie étudie un nouveau recours

Cinq nouvelles éoliennes ont le feu vert pour pousser à Plumieux et Saint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle. La Cour d'appel de Nantes a rejeté le recours des deux communes.

Sa commune a essuyé un revers, mais Sébastien Quinio, le maire de Plumieux, ne compte pas en rester là.

La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté, le 24 mai 2022, le recours formé par les communes de Plumieux et Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle contre le projet de construction de cinq éoliennes sur leurs territoires.

Ce projet porté par une filiale du groupe allemand Bay Wa, Keranna Energies, prévoit d’installer quatre éoliennes à Plumieux et une à Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle à 3 km des huit éoliennes du Parc de la Lande.

Les deux communes doivent aussi verser 1500 € à Keranna Energies pour ses frais de justice.

Lorsque la nouvelle équipe municipale de Plumieux est arrivée à la mairie, en 2020, « il y avait trois projets éoliens en cours sur la commune », rappelle Sébastien Quinio. Dont celui qui est actuellement porté par Keranna énergies depuis les années 2006-2008.

Des éoliennes à perte de vue…

« Je les avais rencontrés et c’est vrai qu’à l’époque, il n’y avait pas trop d’inquiétudes« , admet le maire. Sauf que, depuis, les éoliennes ont poussé comme des champignons dans ce secteur. En 2018, la précédente municipalité a voté contre l’implantation de ce nouveau parc éolien.

Le maire de Plumieux reste confiant : « Nous avons gagné contre le projet de Quillien (quatre éoliennes portées par Engie-Green, NDLR) devant la cour administrative. Le préfet était venu voir sur place en novembre 2021 et avait produit un arrêté conséquent dont la Cour avait tenu compte« .

Il explique par ailleurs que si Keranna Energies a gagné en appel c’est seulement « sur une petite erreur du préfet, parce que ce n’était pas à lui de faire un recours mais à la commune. »


Le Courier

Juin 2022 - Plumieux & Allineuc

Eoliennes : deux communes du Centre-Bretagne en colère

La cour d'appel de Nantes a donné son feu vert à deux nouvelles éoliennes dans une commune bretonne déjà surchargée... Tandis que le maire d'une autre commune est amer.

Plumieux, son église, ses calvaires datés des XVe et XVIIe siècle, sa fontaine Saint-Leau du XIIe, ses commerces attrayants… et ses éoliennes !

Dans un rayon de 10 km, on en compte 54 et dans un rayon de 20 km, pas moins de 103 ! Et pourtant, cela ne suffit pas aux yeux des juges de la cour administrative d’appel de Nantes qui viennent d’autoriser l’implantation de deux nouvelles machines, au grand désarroi de la population et des élus de Plumieux, commune située au Sud de Loudéac, à la limite entre les Côtes-d’Armor et le Morbihan.

La municipalité avait attaqué le projet, en vain donc. Mercredi 10 janvier 2023, la cour d’appel a rendu son verdict. Elle ne trouve rien à redire au projet.

Et encore, la commune a évité le pire car ce nouveau projet initialement, présentait quatre nouvelles éoliennes. Suite au rapport du commissaire enquêteur qui soulignait une trop grande concentration d’éoliennes dans le secteur, le projet a été ramené à deux machines.

Les arguments des juges

Les juges ont estimé que le nouveau parc ne générera pas une saturation visuelle ou une perception d’encerclement de la commune. De même, ils ont noté que le secteur ne jouissait d’aucune protection en raison de son aspect pittoresque.

Ils ont aussi souligné que le secteur était peu habité et que le choix des implantations permettait d’en limiter l’impact visuel.

Enfin selon eux, « les deux éoliennes ne créeront pas un effet d’écrasement sur les maisons le plus proches qui n’ont pour la plupart qu’une vue partielle sur le projet ».

Les juges ont aussi estimé que l’impact sur les chauves-souris sont « significativement réduits » car il n’y a que deux éoliennes et qu’un plan de bridage était prévu le soir, aux beaux jours en l’absence de pluie et quand le vent est faible. Ils ont d’ailleurs noté qu’une évaluation de la fréquentation des chauves souris serait faite dans les trois premières années de fonctionnement du parc éolien puis tous les deux ans.

Désabusés

A l’image de cet habitant de Plumieux interrogé lundi soir, la population locale est écoeurée par cet arrêt. « Si avec tant d’éoliennes, il n’y a pas d’impact visuel, alors c’est à ne plus rien y comprendre ». Avant d’ajouter : « la seule solution pour nous est d’inviter les juges à venir habiter un mois chez nous pour qu’ils se rendent compte ». Quant à l’avenir : « je souhaite qu’un jour, des promoteurs viennent construire des éoliennes juste sous leurs fenêtres. Peut-être qu’ils comprendront ».

A Allineuc, la colère

Plus au Nord, non loin d’Uzel, un autre projet éolien fait grincer des dents. Le maire, Yohann Hervo, a appris par hasard qu’un constructeur d’éoliennes avait directement contacté et négocié avec des agriculteurs de sa commune pour implanter des éoliennes. « Pour le moment, nous n’avons rien contre ni pour le projet. Nous ignorons en quoi il consiste car le porteur de projet n’a pas daigné nous en informer » a-t-il expliqué lors de sa présentation des voeux à la population. Un manque de délicatesse et de politesse élémentaire qui suscite une certaine rancoeur en s’apparentant à une forme de mépris vis-à-vis des élus locaux. Tout en sachant que la mairie n’a pas de droit de véto sur le projet. L’affaire de Plumieux le rappelle. « C’est en dernier recours, le préfet qui donne son aval à ce type de projet ».

On se demande à quoi cela sert d’être maire aujourd’hui, si l’on ne peut plus décider de l’opportunité de tels projets…


Ouest France

Novembre 2022 - Plumieux

Plumieux. La Plum’au vent lutte contre l’extension abusive de l’éolien

L’assemblée générale de l’association La Plum’au vent s’est tenu jeudi matin, en présence des maires de Saint-Étienne et de Plumieux.

Pour débuter la séance Jean-Pierre Clément a rappelé les actions qui se sont déroulées depuis la dernière assemblée générale.

Ainsi, il a rappelé que, malgré l’avis défavorable du commissaire enquêteur, en novembre 2018, le projet éolien du site de Kerana a finalement été validé par la cour administrative d’appel de Nantes.

Il a été fait mention de l’abandon du projet du site de Quillien. Il a été fait remarquer que les arguments retenus pour abroger le projet de ce dernier n’ont pas été pris en compte pour le projet éolien de Kerana. Celui de Péhart, qui est toujours à l’étude, a également été évoqué.

L’association, qui compte à ce jour 121 adhérents, continue son combat contre l’extension abusive des projets éoliens à Plumieux et ses environs.


Le Télégramme

Décembre 2022 - Plumieux

Télégramme